En sortant du réfectoire après la rencontre d'avec Zalyk

*Se balader dans les arbres?... Il est curieux ce deamon...*, pensa Aladrian avec un rire intérieur.Il acquiesça.

- Oui c'est sûr qu'on ne voit pas les choses de la même façon. Et on a une meilleure vue, on se trouve juste au-dessus de ce qu'on observe.

- Et..., continua t-il en se doutant de l'objet ou des personnes qui l'observait, tu obervais quoi? Les oiseaux? Tu voulais apprendre comment ils faisaient pour voler? Ou ça se trouvait beaucoup plus bas que les oiseaux?...

Aladrian tourna la tête en entendant un bruit. C'était Eurora qui s'était approchée et arrêtée juste derrière lui.
*Ce n'est rien, ce n'est qu'un deamon*, lui souffla t-il.
Eurora plissa les yeux pour entrevoir l'intrus car la nuit commençait à tomber et vit en effet un Deamon-chat.
*Je préfère ça qu'autre chose de plus terrifiant*.

Aladrian fronça les sourcils. Ce deamon avait-il peur de leur dire ce qu'oil observait réellement ?... Est-ce que Aladrian faisait si peur que ça? s'interrogea le deamon-panthère. Bon c'est sûr une panthère c'ets impressionnant mais bon je crois qu'on sait en me voyant que je ne suis pas si méchante que ça... Je devrais le rassurer peut-être...

- Je ne vais pas te manger rassure-toi, dit-il tout simplement, nous avions tout simplement eu peur de ce qui avait pu se cacher et qui nous observait peut-être. On n'est jamais trop prudents. On a vraiment l'impression d'être de plus en plus observé par le Magisterium ces derniers temps... , termina t-il en baisant la voix.

Tandis qu'Aladrian entretenait ces paroles, Eurora elle regardait autour d'eux à la recherche d'un quelqonque humain accompagnant le deamon mais n'en trouva pas.

Aladrian échangea un regard avec Eurora et décidèrent de ne pas lui en vouloir. Il semblait déjà assez coupable comme cela sans en rajouter en plus.

- Observer, espionner, c'est le but dans lequel on fait cette action qui différencie ces deux verbes. Espionner c'est plus volontaires qu'observer..., lui répondit Aladrian. Nous ne t'en voulons pas. je dois dire que nous nous ennuyons un peu à Jordan nous aussi ces derniers temps. C'est pour cela que nous sommes presque tout le temps dehors... Mais tu aurais dû te montrer plus tôt.

Aladrian perçut soudainement l'inquiètude d'Eurora. Il tourna son esprit vers elle et lui demanda :
- Qu'y-a t-il?
- Tu n'as rien entendu ?
- De quoi?
Aladrian tourna la tête vers les buissons et les scruta puis :
- Venez, éloignons-nous, dit-il aux deux autres d'une voix basse.... Eloignons-nous c'ici, ça sent la présence opprotune de quelqu'un qui nous espionne...
Sans trahir le fait qu'ils savaient qu'il y avait quelqu'un les observant, ils s'éloignèrent d'un pas nonchalent mais rapide. Ce message s'adressait également à Jirjava.

- Figure toi que j'y pensé aussi que noue pouvions très bien être en colère contre toi, murmura Aladrian au deamon tout en continuant de marcher vite aux côtés de Eurora. Oui nous devrions rentrer tout de suite à Jordan, affirma t-il.

Eurora ne voulait pas regarder derrière elle, de peur d'apercevoir une silhouette quelle craignait de voir. Elle avait beau avoir vingt ans, la peur existait à tous âge et elle n'aimait pas trop, en ces temps troublés, déambuler la nuit dans le parc botanique.
*Même si c'est moi qui insiste toujours pour venir ici même en pleine nuit,* pensa t-elle en souriant.

Ils accélèrent le pas et sortirent bientôt du parc. Ils prirent la direction de Jordan Collège dont ils voyaient le haut des toits au loin par-dessus ceux des maisons.

En marchant vite et sous la nuit qui tombait, tous les trois atteignirent les portes de Jordan Collège mais celles-ci étaient fermées, comme d'habitude, vu que l'heure de les fermer était passée et que le vieux gardien ne les attendait jamais pour les ermer. Il savait de toute manière qu'ils trouvaient à chaque fois à rentrer même quand c'étaut fermé. Eurora et Aladrian firent donc le tour du mur d'enceinte jusqu'à trouver leur endroit où ils écartèrent le buisson qui poussait sauvagement devant le mur et passèrent dans l'enceinte du collège. Eurora tint ouverte l'entrée afin que Kirjava les suivent.
Puis, ils se rendirent plus tranquillement jusqu'à l'entrée et entrèrent dans els couloirs. Kirjava leur posa alors une question qui semblait l'interroger depuis qu'ils avaient commencé à fuir.

A ses mots, Eurora et Aladrian échangèrent un regard, lun long regard qui exprimait tous deux leur inquiétude réciproque. C'est vrai, c'était normal que Kirjava se pose cette question, pourquoi savaient-ils que quelqu'un qui ne leur voulait pas du bien forcément, les obeservait ? Eux savaient, ou se doutaient, c'était une impression, une intuition qu'ils étaient recherchés. Mais... les autres, comment pouvaient-ils le savoir?

Après un long silence, Eurora lui fit sigen de les suivre et avisant la porte de la bibliothèque à proximité d'eux, elle l'ouvrit et après que Kirjava et son deamon furent eux aussi entrer, elle s'appuya contre le battant, s'y laissa glisser. Aladrian dit :

- Comment nous savions que quelqu'un qui ne nous voulait pas du bien bien nous observait? Répéta t-il en se laissant le temps de formuler ses pensées. Et bien, en fait, c'est une longue histoire... Qui commence par un rêve. Enfin ce n'est pas vraiment un rêve, plutôt un souvenir de mon enfance qui me revient en rêve depuis un certain temps.

Il parlait à voix basse comme si il avait peur que quelqu'un n'arrive inopportunement en les entendant parler.

- Je sais que ça peut paraître très compliqué, j'avoue que je m'y perd un peu aussi des fois, mais nous sommes sûrs que c'est la vérité... C'est en relation avec son enfance, et avec ses parents. Sa mère... A l'origine nous ne sommes pas originaire de Jordan Collège, nous ne sommes pas née là, dans ce collège austère et pourtant chaleureux, on nous a déposé sur les marches de Jordan, à l'âge de 2 ans. Pendant 18 ans nous n'avions aucun souvenir et du jour au lendemain, ce rêve, ce souvenir nous est revenu. La mère d'Eurora a été enlevé par deux hommes, alors que nous nous cachions dans un coin de la pièce. Il l'ont emmené, on ne sait pourquoi, ce seul souvenir nous revient, rien d'autre. Une jeune femme est ensuite arrivée et nousa emporté, c'est elle qui nous a amenés ici, à Jordan, au beau milieu de la nuit... Nous avons des soupçons, nous cherchons à retrouver cette femme mais nous n'avons pas beaucoup d'indices... Et par dessus tout nous avons peur que ces hommes pendant 18 ans nous ont recherchés eux aussi, que leur véritable but n'était pas que ma mère mais nous aussi... Une chose est sûre. Nous sommes certains qu'il y avait quelqu'un dans ses buissons ce soir... Et une présence non rassurante. C'est une impression étrange mais c'est une intuition.

Aladrian se tut et se serra un peu plus contre Eurora, comme pour se sentir plus en sécurité, après le mot "non-rassurante".