prit sur le fait [PV Lora Strassenbald]

Les habitants d'Oxford sont vraiment des radins, incapable de tendre la main à ceux qui en ont besoin, à moi en l'occurrence. Et pourtant moi je n'y vais pas de main morte, je leur propose ma force de travail, je sais tout faire et eux me refusent absolument tout... pourtant j'avais dit à Masato de se cacher pour qu'il ne puisse pas effrayer de possibles employeurs, mais non, rien n'y a fait, j'aurais dû dire à mon Daemon reptilien de rester avec moi, avec un peu de chance il aurait été plus convainquant avec sa taille gigantesque et sa force herculéenne... Toujours est-il que je n'ai plus trop le choix, si je veux manger et de ce fait survivre je dois retomber dans l'illégalité, de toutes manières le vol a toujours été mon domaine de prédilection.

« Masato, éloigne toi un peu, un Boa grand comme toi aura du mal à passer inaperçu, même dans une foule aussi dense »

«Tu prends des risssques Adrian, sssache qu'à forccce tu vas t'attirer des ennuis bien pires que par le passsé...»

« Fait ce que je te dis, espèce de peau de Sac à Main, je te rappelle que si je meurs de faim tu meurs également de faim... »

« Comme tu voudras, mais ne vient pas te plaindre que je ne t'ai pas prévenu»

Quelle froussard ce Masato... Et dire que c'est mon Daemon... bref, je profite de la foule intense qui déplace son énorme masse pour me faufiler entre les bedeaux, tâtant une poche par ici, une bourse par là, je ne cherche pas à voler une grosse somme, juste de quoi manger aujourd'hui. Une grosse somme attirerai forcement l'attention et serait plus difficile à dissimuler, maudis sois-je avec mes vêtements en lin trop petits, non seulement ils attirent l'attention, mais en plus vu qu'ils sont dépourvus de poches je ne peux rien y cacher. Certes j'ai ma bourse, mais elle est malheureusement bien maigre pour pouvoir cacher le moindre butin... après quelques minutes je trouve enfin ma cible, une jeune femme, complètement dissimulé par une longue cape. Je préfère m'attaquer aux femmes, non pas parce qu'elles sont plus faibles, car c'est une idée reçue, mais parce qu'elle transporte en général plus d'argent pour s'acheter de belles choses et en général elle ne se colle pas à leur argent, les hommes eux sont un vrai défi pour un voleur, car pour une grande majorité il garde toujours un oeil sur leur argent. Je m'approche donc de la silhouette encapuchonnée, je la bouscule rapidement et d'un geste un seul, en toute discrétion, je prends la bourse, comme si de rien n'était. Après quoi je rejoins une petite ruelle tranquille, un cul de sac, qui viendrait fourrer son nez dans mes affaires ici ? J'ouvre alors la bourse.

« Et *****, des herbes, rien que des herbes, je me suis bien fait avoir ! »

« Je t'avais prévenu... Biens mal acquis ne profitent jamais. Tu aurais dû m'écouter. »

« C'est ça, causes toujours espèce de serpent à sornette, en attendant qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Déjà qu'on a qu'un repas par jour je refuse qu'il nous passe sous le nez. »

« On a qu'à manger lesss herbes. »

« Et puis quoi encore, tu me prends pour une vache ou quoi ? »

Alors que moi Masato et nous nous battons pour savoir ce que nous allons faire de cette bourse et sur ce que nous pourrions manger ce soir une ombre s'approche de nous, c'est la femme encapuchonné accompagné d’un renard.[à savoir toi Lora^^]


[J’espère que le sifflement de Masato (symbolisé par les triples s ou les triples c) ne te gêne pas, sinon je les enlève.]

"La botanissste, je t'avais prévenu que nousss aurions des ennuis et comme à ton habitude tu as refusé de m'écouter, tu es incorrigible Adrian"

"tu avais une autre solution peut-être ? Espèce de Daemon en peau de sac à main !"

La botaniste doit bien rire sous ses air calme et détaché, même son
Daemon semble pouffer de rire entre ses canines de renard, il est
d'ailleurs probable que ce soit plus qu'une impression. Quand je pense
que je me suis fait avoir par une botaniste, comme un bleu. Ah il peut
se marrer le renard.

"décidément, Oxford n'est pas une ville
pour moi, quand j'essaie de faire l'honnête citoyen on me claque la
porte au nez et quand je retombe dans l'illégalité je me fais prendre
comme un rat..."

"nous pourrions retourner dans la forêt, elle regorge des petites bêtes, un vrai fessstin"

"tu sais bien qu'on ne peut pas, on recherche le..."

je m'arrête, je ne peux pas en parler à la botaniste, qui sait, elle se
mettrait peut-être en tête de me barrer la route et je ne peux pas me
le permettre, cet objet que garde le Jordan's Collège et le seul moyen
de trouver l'assassin de mes parents. Je lance la bourse à la
botaniste.

"bon je pense que nous allons y aller, nous avons encore fort à faire et nous vous avons assez embêté comme ça."

Moi et mon jumeau Daemon partons, en prenant soin de ne pas bousculer la botaniste et son Daemon

[désolé c'est un peu court, j'ai manqué d'inspiration sur ce coup là. à toi de me retenir]

[HJ : Désolée, je n'étais vraiment pas inspirée, je ne voyais pas quoi répondre... Chacun a ses périodes de manque d'inspiration n'est-ce pas... ? ]

Les deux petits voleurs coupables de ce petit larcin qui consistait à m'avoir piquer ma bourse alors qu'ils pensaient y trouver de l'argent, semblèrent discuter entres eux quelques temps puis, j'attrapais la bourse que me rendait Adrian. Je le remerciais d'un sourire et néanmoins, je m'inquiétais et ressengtais quelque peu une sorte de gène à laissais partir de "gamins" en quelques sortes seuls dans la rue, sans argent pour se nourrir... Echanegant un regard avec mon deamon, je me précipitais et arrêtais le jeune garçon puis souriant, je lui dit...

- Tiens, je ne suis pas sans coeur quand même et je dois dire que je manghe à ma fin tous les jours...

Réfléchissant encore quelques secondes, je sortais une autre bourse de ma cape, de l'intérieur cette fois-ci, et bien nettement mieux dissimulée que la première puis, je tendais une dizaine de souverains, lma monnaie d'ici, à Adrian.

- Mangez vous deux à votre faim et en vous souvenant d'une pauvre botaniste à qui vous avez voler sa bourse en vous attendant à trouver de l'argent alors qu'il s'agissait de plantes médicinales... Et pas de quetsions, vous les gardez !

Ton autoritaire sur la fin. Je souris puis m'apprêtais à faire demi-tour...

*Bien joué, * me murmura mon Daemon avec enthousiasme. *Tu as fait ta bonne action de la journée....*

* Pff, ce n'est pas pour ça que je le fais, arrête ça...*
*Mais je sais, t'inquiéte.. je te taquine juste...*